Chaine youtube Piloter.org   Piloter.org sur facebook   Profil  Linkedin   Actualités Twitter
Plus de 800 fiches pratiques pour les managers, sans pub et sans traceurs…
Le Portail du Manager Innovant
Chaine youtube Piloter.org Je suis aussi  sur facebook  Je suis aussi sur  Linkedin  Actualités Twitter
×
★ Tous les articles classés ★

Manager la performance industrielle en assurant le respect de l'environnement et le bien-être des salariés, deux objectifs stratégiques prioritaires et toujours éludés

Mise à jour le 05 septembre 2024  Par
La performance industrielle est au coeur de la création de valeurs de moult entreprises déjà aux prises avec une concurrence toujours plus exacerbée. C'est dire qu'autant la direction que les services concernés sont tenus de maîtriser aux petits oignons les principes, méthodes, outils et techniques de conduite de projet d'organisation des activités industrielles.
En substance, il s'agit ni plus ni moins d'aligner lesdites activités afin d'atteindre les objectifs stratégiques de l'entreprise. En termes moins grandiloquents, il s'agira surtout d'améliorer la performance globale des équipes, des équipements et des solutions organisationnelles mis en oeuvre.

Clé de voûte de la démarche : Il est surtout plus qu'urgent d'en finir avec cette obsession du seul objectif de productivité et de réduction des coûts.

Il n'est que temps de placer le bien-être des salariés et le respect de l'environnement au niveau de la priorité stratégique.
D'ailleurs, ne serait-ce que sur le plan économique, c'est en effet le seul moyen de construire l'indispensable intelligence collective afin de dynamiser l'innovation - avec en ligne de mire la concurrence -, tout en devenant un pôle d'attraction des "talents", terme pris dans son acception la plus large.
Enfin, une entreprise digne de ce nom se doit de remplir son rôle sociétal et pas uniquement son carnet de commandes.
Bref, beaucoup de choses à changer sans attendre si l'on souhaite donner un horizon enviable à nos enfants.


Les concepts du management de la performance

  • Si l'on doit mesurer la performance, c'est bien pour évaluer son cheminement sur la piste du progrès préalablement défini. Ce n'est pas pour organiser une absurde et délétère compétition au sein des équipes et entre les équipes, histoire de favoriser l'individualisme et les intérêts individuels en lieu et place de la valorisation du bien commun.
  • Plus globalement, le management de la performance s'exprime donc dans une logique d'amélioration continue. Encore faut-il avoir bien défini au préalable ce que l'on entendait par performance.
  • S'il s'agit de persister dans le rituel compulsif et obsessionnel du choix exclusif des indicateurs de performance limités aux temps, aux coûts et à quelques vagues critères qualité, on a perdu d'avance.
  • Si la démarche stratégique est un brin original, c'est sûr qu'il vaut mieux se creuser la tête pour dénicher des critères de mesure susceptibles de baliser précisément de l'accession aux objectifs stratégiques.

Dans tous les cas les temps ont changé

L'obstination de la course aux profits par la réduction des coûts aurait dû depuis bien longtemps céder la place à l'imagination collective pour favoriser l'innovation tous azimuts en accord avec les attentes sociétales.
Aussi, pour y parvenir il est plus que nécessaire de placer comme objectifs stratégiques prioritaires
  • le bien-être des salariés,
  • les efforts pour faciliter la coopération
  • et toutes les actions de protection de la nature et de l'environnement qui sont seulement nécessaires pour notre planète, mais soutiennent aussi l'idée que l'on travaille dans une entreprise qui assume sa responsabilité.
  • Bref, tout ce qu'il faut pour garder et attirer les trop fameux "talents" tant convoités.


De la démocratie en entreprise

Pourquoi ne relève-t-on jamais que les véritables créateurs de valeurs de l'entreprise ce sont justement les salariés ?
Ce sont eux qui assurent le fonctionnement du processus productif de l'entreprise pris dans sa globalité. Ce sont eux qui la font gagner. C'est évident. C'est tout aussi évident que l'on a curieusement tendance à l'oublier.

Les prescripteurs et les exécutants
Légende : Les prescripteurs et les exécutants une fois le projet lean lancé...

  • À tel point que dans l'entreprise, le seul droit officiel des salariés, c'est celui d'obéir (principe de subordination du Code du travail).
  • Ils n'ont aucunement le droit de donner leur avis sur les orientations de l'entreprise. Pourtant, ils sont concernés au premier plan. C'est leur avenir qui se joue.
  • Tout ce qu'on leur demande, ou plutôt que l'on exige d'eux, c'est de se défoncer, de mettre toute leur intelligence et leur énergie qu travail, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.
Bref, le portrait est ici brossé au vitriol. Cela dit, une fois que l'on a débarrassé la perception de l'entreprise de la cosmétique du "bonheur au travail", du "manager bienveillant" et des autres sornettes du même tonneau suggérées par les apprentis consultants en mal d'affaires, C'est bien ainsi que les salariés, y compris le management intermédiaire bien entendu, la vivent au quotidien.

Attention : Toutes les entreprises ne se résument pas à ce triste mais réaliste constat

Évidemment, Il existe encore des entreprises où l'ont se sent bien, où l'on est respecté et où l'on ne ressent pas nécessairement le stress de l'avenir. Elles se réduisent comme peau de chagrin, mais elles existent toujours. Voir notamment les coopératives bien gérées. C'est d'ailleurs sur cette base qu'a été construit l'ouvrage :

La transformation démocratique de l'entreprise, le livreLa transformation démocratique de l'entreprise
Pour en finir avec le mépris, principe délétère du management d'hier et d'aujourd'hui

Alain Fernandez
Editeur : Mimismo
Pages : 350 pages
Prix : 19,90 Euros
EAN : 978-2959320422
Amazon.fr   Kindle   Fnac ebook     Autres librairies en ligne...

‘Voir Lire aussi : La démocratie en entreprise, mode d'emploi...


De l'importance de redistribuer les cartes lors du lancement des projets d'organisations industrielles

Tous les projets de réorganisation sont toujours déployés sur le même modèle. Les prescripteurs imposent les nouveaux modes de fonctionnement sans trop se préoccuper de la réalité du fonctionnement des processus autrement que pour la forme. Les éventuelles et légitimes résistances seront théoriquement balayées à l'aide de techniques d'accompagnement du changement, toutes aussi fumeuses les unes que les autres.

Il serait peut-être temps de procéder différemment non  ?

Pour en finir avec les démarches verticales et autoritaires du "haut vers le bas"
C'est ce que propose la première partie du livre de référence : "La transformation démocratique de l'entreprise". Fondé sur des expériences vécues, le déploiement du Lean Management dans l'entreprise sera réalisé dès les prémisses du projet en parfait accord avec les salariés qui devront "vivre avec" par la suite et en subir les conséquences et ... profiter des éventuels avantages  négociés !

La démarche coopérative est plus qu'utile pour bien ajuster l'usage des outils et bonnes pratiques du Lean qui dans le cas contraire ont toutes les chances d'être reléguées dans un futur hypothétique du "quand on aura le temps de se former..."

En fait, c'et tout une révolution de la conduite des projets d'organisations industrielles qu'il importe d'entreprendre aujourd'hui.

La seconde partie de cet ouvrage est consacrée à une utilisation plus étendue de la démarche Kaizen afin d'exploiter son efficacité non plus uniquement dans une finalité de productivisme et de standardisation, mais bien pour chercher des pistes concrètes d'amélioration du bien-être de chacun.

La troisième partie décrit et illustre les dix jalons pour changer les états d’esprit afin que la prise de décision collective et la coopération à tous les niveaux sans exception deviennent des évidences pour tous.


Instaurer la prise de décision répartie

La seule manière efficace de piloter un organisme complexe comme l'entreprise, n'est pas de concentrer le pouvoir de décision mais bien au contraire de le décentraliser et de répartir le pouvoir de décision au plus près du terrain, là où se trouve l'information, là où l'action est possible. Encore faut-il dynamiser la "prise de décision en équipe" afin de bâtir des organisations aussi pro-actives que respectueuses des créateurs de valeurs que sont les salariés.
C'est aussi quelque part, la clé d'un Lean Management modernisé et pleinement assumé et c'est là le sujet de cet ouvrage :

Tableaux de bord du manager innovant, le livre Quand les équipes de terrain s'engagent et prennent les décisions responsables : la méthode SOCRIDE
Alain Fernandez
Editeur : Eyrolles
Pages : 320 pages
Prix : 25 Euros
EAN : 978-2212569285

Pour acheter ce livre :

Amazon.fr  Eyrolles.com  Fnac.com


Tous les articles de ce dossier


L’auteur

Alain FernandezAlain Fernandez est un spécialiste de la mesure de la performance et de l’aide à la décision. Au fil de ces vingt dernières années, il a conduit et accompagné de nombreux projets d'entreprise en France et à l'International. Il est l'auteur de plusieurs livres publiés aux Éditions Eyrolles consacrés à ce thème et connexes, vendus à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires et régulièrement réédités.
Me suivre sur LinkedIn



Voir aussi...

Partagez cet article...

Envoyer le lien de cet article par e-mail    Twitter Facebook Linkedin Retour au début
(total partages cumulés > 165)